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À qui l’État français doit-il des comptes financiers ?

Qui détient la dette de la France ? Analyse du financement national

Aujourd’hui, nombreux sont les pays qui n’hésitent pas à financer leur projet d’état grâce à des crédits pris auprès d’investisseurs. Les diverses administrations gouvernementales européennes en sont de parfaits exemples. Cela influe sur les recettes de l’état français. Les investisseurs qui octroient le financement à la France afin de favoriser sa croissance sont nombreux. Il revient alors de se poser de réelles questions sur l’identité de ces derniers.

Les investisseurs étrangers

Les diverses analyses de finance de l’État français démontrent que la dette publique est possédée par des experts en placements financiers étrangers. L’agence France Trésor, pendant la soumission du projet de loi de finances 2024 déclare que l’État français souhaite réaliser des emprunts d’un montant jamais atteint auparavant.

L’Agence France Trésor 

En effet, l’État français compte emprunter jusqu’à 285 milliards d’euros. Il s’agit là d’une progression largement supérieure au plan d’emprunt français inédit de 2023 qui atteignait déjà 270 milliards d’euros. Il s’agit là d’une donnée qui n’a pas manqué de susciter des réactions de la part acteurs ancrée dans le respect du budget disponible. Cela va de soi étant donné que la hausse des taux d’intérêt ne fait qu’augmenter la charge de la dette publique à des proportions très alarmantes. Entre 2024 et 2027, l’État français atteindra alors un montant de 70 milliards. 

Le partage de la dette publique entre les admnistrations du pays

Le partage de la dette publique entre les admnistrations du pays 

La dette publique de l’État français se partage entre le gouvernement actuel, les diverses institutions d’administration centrale, les administrations publiques locales ainsi que les administrations de sécurité sociale. En 2023 et pour la première fois, il a été observé une nette augmentation de la dette publique de l’état français. La croissance de l’endettement a atteint le niveau symbolique des trois mille milliards d’euros, ce qui occupe par conséquent 112,5% du PIB de la France. Bien que dans certains pays, les investisseurs résidents détiennent principalement la dette d’état, cela ne s’applique pas à l’État français. Selon le rapport et les statistiques de la Banque de France, plus de la moitié des titres de dette négociables que le gouvernement émet appartiennent aux prêteurs étrangers.

Après une analyse minutieuse des marchés, on comprend que cette dette est détenue au 2/3 par des prêteurs européens. Toutefois, il faut notifier que cette proportion est en baisse. Par ailleurs, il est tout à fait très complexe d’obtenir des informations sur la position géographique des investisseurs étrangers puisque l’anonymat dont bénéficient ces derniers est promu par le règlement. Rappelons que les titres de dette qui sont détenus par les experts en placement financiers résidents sont au compte des banques des autres types d’investisseurs français tel que la Banque de France.

La proportion de détenteurs non-résidents doit-elle alarmer les administrations du pays ?

Le taux de détenteur non résident de la dette de l’Etat français est censé attirer l’attention des administrations financières. Cela va de soi pour les conservateurs qui jugeront qu’il serait plus intéressant que la dette du pays soit détenue par des investisseurs qui résident en région française. Cela est une sécurité étant donné que l’expérience a démontré que les créanciers étrangers sont très volatiles et susceptibles à vendre très rapidement les titres lorsque vient un temps de crise par exemple.

Cela n’est pas valable avec les investisseurs français qui seront probablement disposés à préserver leurs obligations sur le long terme. Il faut également ajouter que l’État français peut exercer une certaine pression sur les experts en placements financiers nationaux via les réglementations fiscales, ce qui est tout bonnement impossible avec les prêteurs étrangers. L’avantage qu’il y a à diversifier géographiquement réside dans le coût de financement, car il peut s’avérer bien plus intéressant pour le pays. 

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